À l’event de l’édition 2022 de VivaTech, Engie avait réuni de nombreuses startups avec lesquelles le groupe collabore. Une collaboration que nous détaille Stéphane Quéré, directeur des écosystèmes au sein du Département recherche et innovation d’Engie.
Remark est organisé le soutien à l’innovation chez Engie ?
Stéphane Quéré : Nous agissons à la fois sur le développement de la tradition de l’innovation chez Engie et sur l’ouverture aux écosystèmes externes. Nous travaillons donc à la fois pour développer la capacité des 100.000 salariés d’Engie à avoir le réflexe innovation avec des course of, les trophées de l’Innovation, des communautés de l’innovation, d’intrapreneuriat qui permettent à des salariés de développer de nouvelles offres. Nous travaillons aussi étroitement avec des start-up par des contacts, des collaborations, des outils qui permettent cette synergie opérationnelle, et un fond d’investissement.
Pourquoi un tel dispositif en faveur de l’innovation ?
S. Q. : Notre cœur de métier, c’est la transition énergétique. Or, aujourd’hui toutes les applied sciences qui permettront d’arriver au zéro carbone ne sont pas encore créées. Beaucoup existent et nous les utilisons. Beaucoup vont arriver très prochainement et nous les maîtrisons mais il y a encore beaucoup de choses à inventer. C’est pour cela que nous travaillons sur du courtroom, moyen et lengthy terme, que ce soit avec nos centres de recherche, nos entités opérationnelles et évidemment avec les start-up.
Sur quels sujets vous focalisez-vous ?
S. Q. : Évidemment, l’électricité renouvelable, remark l’améliorer, la produire différemment. On a, par exemple, sur notre stand une société dont on est partenaire et investisseur qui fabrique des movies solaires flexibles que l’on peut mettre sur les bâtiments par exemple. Deuxième grand sujet : la manufacturing de biogaz et sa deuxième génération, remark le produire d’une autre façon, avec d’autres sources, par exemple avec des matériaux non recyclables. Troisième angle : l’hydrogène vert, produite avec l’électricité qui n’est pas consommée, avec différentes utilisations, en tant que gaz, pour fabriquer de l’électricité ou pour être combinée pour fabriquer des nouveaux.
Remark se concrétisent vos collaborations avec les start-up ?
S. Q. : Le niveau 1, c’est la collaboration commerciale. Nous avons au fil des ans créé un écosystème autour de nous et sommes partie prenante d’autres systèmes pour des mises en relation de nos collègues qui gèrent des entités opérationnelles. Nous lançons aussi des appels à projet pour trouver la answer lorsqu’une entité du groupe cherche un complément d’offre. C’est le niveau 2. Nous pouvons aussi investir dans des start-up avec notre fond Engie New Ventures qui prend des participations minoritaires dans des start-up qui ont une significance stratégique pour nous. Il y a également des programmes d’accompagnement, de mentoring… La clé, c’est vraiment cette friction au sens positif du terme entre des entités opérationnelles d’Engie et des start-up.
Quels sorts de start-up accompagnez-vous ?
S. Q. : Une start-up utilise par exemple des batteries électriques de seconde vie. Elles sont utilisées pour stocker l’électricité produite et permettre d’absorber des pics de consommation. Vous avez aussi une start-up qui mix de l’hygrogène vert et du CO2 pour en faire du carburant bio, par exemple du e-kérosène pour les avions. Dernier exemple : comme nous produisons beaucoup de données, nous collaborons avec Dataiku, une quasi-licorne française et notre partenaire pour nous aider à développer des cas d’utilization à partir de la richesse de nos données.
Pensez-vous que le monde innove suffisamment pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain ?
S. Q. : On ne va jamais assez vite et on est déjà en retard ! Il faut tous s’y mettre, avancer, inventer, tester de nouvelles applied sciences. Je suis persuadé que les nouvelles applied sciences font partie de la réponse. Toutes ne sont pas encore là. Il faut aller vite et essayer ensemble d’y arriver autant quel ’on peut.
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