Après les réseaux sociaux, la presse, la cellule de lutte contre les violences sexuelles de La France insoumise (LFI), c’est désormais la justice qui est saisie d’une accusation contre le député Éric Coquerel. Le parquet de Paris a indiqué mercredi 13 juillet avoir ouvert, la veille, une enquête préliminaire pour harcèlement et agression sexuels visant le président de la fee des funds de l’Assemblée nationale.
Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), indique-t-on au parquet de Paris, confirmant une data de l’AFP. Elles font suite à la plainte déposée lundi 4 juillet par une ancienne sympathisante de gauche, l’ex-figure des « gilets jaunes » Sophie Tissier.
« Il s’agit là de la suite logique de la procédure pénale », a réagi l’avocate d’Éric Coquerel, Olivia Ronen, contactée par Mediapart. Elle précise que son shopper « se tient à disposition des enquêteurs et saisira si nécessaire l’opportunité d’être enfin confronté à une accusation préciser pour pouvoir contester les faits qui lui sont reprochés ».